Vu(e) sur Premièrs lignes
Mes parents n'avaient pourtant pas une sympathie énorme pour le
mouvement. Ils les trouvaient un peu enfants gâtés tous ces jeunes de
vouloir casser une société où on pouvait dire ce qu'on voulait sans
aller en prison, où l'état payait pour votre hôpital, votre chômage et
votre retraite. Eux venaient d'un pays où on ne parlait politique qu'en
murmurant, en regardant autour de soi avec précaution.
Mai 68