Le texte sur les Droits d'Auteurs et Droits voisins de la Société de l'Information (DADVSI) sera voté et peut être définitivement adopté demain par les députés et les sénateurs.
Alors que les opposants à cette loi s'insurgent tous les regards se tournent maintenant vers les députés UMP, qui sont les seuls à pouvoir influencer la balance.
En gros les droits d'auteurs, pourtant censés être au centre de cette loi, n'ont pas été une priorité contrairement aux intérêts purements économiques des gros producteurs. Les perdants sont bien sur (??) les auteurs et les consommateurs. Désastreux.
Bref, cette loi est mal faite, elle ne durera pas et pire, elle ne sera pas respectée par beaucoup qui deviendront, pour le coup, des criminels.
Avec le recul et tout ce qui s'est passé je trouve ça hallucinant qu'on ai pu en arriver là.
Bref.
Ce texte de Michel Rocard et Bernard Carayon reprennent les réels enjeux de cette loi et nous montrent une fois de plus la machine merdique que représente l'économie culturelle avec laquelle on essai de nous persuader qu'il faut vivre.
L'encodage des oeuvres numériques, un nouveau Big Brother ?
Les députés et les sénateurs peuvent encore voter contre ce texte qui divise même la majorité.
Espérons ...
Et en passant un autre texte intéressant et moins technique que j'avais sous la main (j'en ai d'autres si ça t'intéresse) provenant de l'UNAF (Union Nationale des Associations Familiales) :
L'UNAF et l'Alliance Public Artistes : les raisons d'un engagement