posté le 04-06-2007 à 17:36:22
P2P et industrie de la musique : Choisis ton camp !
L'IFPI attaque(IFPI = organisme international chargé de faire respecter les droits de l'industrie du disque dans le monde)
1. PirateBay.com, étendard du mouvement anti copyright, réalise des dizaines de milliers d’euros avec la publicité sur son site, tout en maintenant une rhétorique anti-establishment sur la musique gratuite
2. AllofMP3.com n’a aucune autorisation de commercialiser des MP3 du catalogue des membres de l’IFPI
3. Les gangs criminels organisés et même les groupes terroristes utilisent le fruit des ventes de CD pour augmenter leur revenu et blanchir de l’argent.
4. Les personnes qui se livrent à des échanges illégaux de musiques n’ont strictement rien à faire que la musique qu’ils distribuent provienne des gros labels ou des petits indépendants.
5. Moins d’argent pour les labels, signifie moins d’argent pour prendre de risque sur des artistes plus underground et plus d’inclinaisons à investir sur des valeurs sûres comme American idol
6. Les FAI axent souvent leur campagne de pub autour de la musique pour encourager les abonnements, mais ils facilitent aussi l’échange illégal de musique à grande échelle.
7. Le mouvement anticopyright ne crée pas de travail, d’exportation, d’impôts ou de croissance économique – il est en grande partie constitué par des personnes pontifiant sur un monde commercial qu’elles ne connaissent à peine.
8. Le piratage n’est pas causé par la pauvreté. Le professeur Zhang de l’Université de Nanjing a montré que ceux qui achetaient des produits contrefaits en Chine provenaient de classe économique moyenne, voire supérieure.
9. La plupart des personnes savent qu’il est illégal de télécharger sans autorisation ce contenu, mais n’arrêteront pas tant que la loi ne les y contraindra pas, selon une étude du groupe MIPI (branche australienne de l’IFPI).
10. Les réseaux P2P ne sont pas des places de premier choix pour découvrir de la musique puisque ce sont les morceaux les plus populaires qui y sont téléchargés le plus fréquemment.
Ratiatum répond
1. Lorsqu'un consommateur achète un CD 16 euros, moins de 1 euro revient à l'artiste créateur de l'oeuvre.
2. L'industrie du disque a mis 10 ans à accepter de vendre de la musique sans DRM sur Internet, et seule EMI s'est pour l'instant pliée à cette demande continue des consommateurs.
3. Le droit d'auteur qui maintient un monopole de droits pendant 70 ans après la mort de l'auteur n'a aucune justification sociale ou économique, elle paralyse le renouvellement de la création au profit de l'exploitation continue des fonds de catalogue les plus populaires.
4. Les artistes-interprètes n'ont jamais eu autant de public dans les salles que depuis l'avènement de Napster.
5. AllofMP3.com a mis en évidence qu'il était possible de vendre de la musique aux internautes pirates, à condition de trouver un point d'équilibre entre l'offre et la demande.
6. La lutte acharnée contre les éditeurs de logiciels de P2P commerciaux comme Napster, Kazaa ou eDonkey a provoqué le développement continue d'offres de P2P libres et open-source avec lesquels il est impossible de négocier des accords de distribution légale.
7. La lutte contre les utilisateurs de logiciels de P2P libres et open-source favorisera le développement d'offres de P2P sécurisés et anonymes qui rendront la lutte très complexe et coûteuse voire impossible.
8. Le développement du piratage des chansons sur Internet n'a pas été contre-balancé par une politique de revalorisation de l'objet CD vendu en magasin. Au contraire, il y a eu une accentuation de la baisse de gamme et de la baisse des prix avec des boîtiers standardisés sans saveur.
9. Alors que toute l'histoire du développement du web montre une tendance générale à faire de l'internaute le premier promoteur des contenus, l'industrie du disque a refusé la licence globale qui visait à accorder aux internautes les mêmes droits et les mêmes devoirs (de rémunération) qu'aux stations de radios, les promoteurs traditionnels. Elle garantissait un nouveau canal de revenus à la filière musicale.
10. Le rôle des maisons de disques dans la chaîne de création et de distribution des oeuvres tend à se réduire à peau de chagrin, et c'est au fond ce qui les encourage à porter plainte aveuglément contre leurs propres clients.