Ahhh… Quelque chose me dit que les commentaires sur cette vidéo n’ont pas fini de fuser de partout ! Il me semble que ce qui est ici dénoncé est plus la lente évolution de nos états occidentaux civilisés vers des modèles d’états policiers maintes fois décrits par certains auteurs visionnaires (Orwell et Huxley en tête). Donc ce qui n’est pas encore réellement perçu par la majorité comme une réelle menace à l’intégrité de nos libertés individuelles risque de prendre dans les années à venir des proportions dangereuses. C’est clair qu’il paraît aujourd’hui difficile de contester les résultats obtenus à Londres par exemple à l’égard du peu d’impact des méthodes employées sur notre quotidien ; la caméra au coin de la rue ne change rien à la façon d’acheter notre baguette à la boulangerie. Cependant, sans le savoir, l’une de nos libertés individuelles fondamentale a été ici grignotée : en effet, chaque homme a le droit d’aller LIBREMENT sur l’ensemble de notre territoire. Or le fait d’être en permanence sous l’oeil d’une caméra HD capable de reconnaître ton iris fait qu’aujourd’hui, à Londres par exemple, cette liberté individuelle n’existe bel et bien plus ! Il est clair que la principale question est de définir des limites aux moyens de surveillance en concluant des accords remettant au goût du jour les principes auquels nous adhérons pour être en phase avec les nouvelles menaces (terrorisme, cyber-dangers,…). L’enjeu philo-éthico-ghéopolitique du XXIème siècle, tout simplement…
Question : Pourquoi les kamikazes portaient ils des casques ?
« Avant quand on voulait se faire peur sur notre avenir on lisait Orwell, Brunner ou Ballard. Maintenant on lit le journal… Monde de merde »
Malgré les nombreuses occasions offertes, les géants de la musique n’ont pas su saisir leur chance. Ils en paient aujourd’hui le prix. Dans le secteur de la musique, les 623 000 exemplaires du dernier album de Linkin Park, Minutes to Midnight, vendus la première semaine après sa sortie constituent une bonne nouvelle d’un genre trop rare ces derniers temps. Mais c’est loin de suffire. Au moment où sortait le disque, en mai dernier, la maison de disques de Linkin Park, Warner Music Group, a annoncé le licenciement de 400 personnes. Cette décision s’explique par l’érosion quasi constante des ventes de disques depuis sept ans. Elles ont encore reculé de 16 % depuis le début de l’année 2007. Confronté, entre autres maux, au piratage généralisé et à la préférence grandissante du consommateur pour les singles en téléchargement (à faible marge bénéficiaire) au détriment des albums, le monde du disque sombre donc dans une crise inédite. Les grands labels cherchent désespérément à réinventer leur modèle d’entreprise, certains se demandant même s’il n’est pas trop tard. “L’industrie du disque est finie”, assène Peter Paterno, avocat spécialiste du domaine musical et qui représente Metallica et Dr Dre. “Les labels ont de magnifiques atouts, mais ils ne savent comment en tirer de l’argent. Nous avons là un business à l’agonie. Toutes les majors auront bientôt disparu”, affirme un autre acteur de ce secteur, qui souhaite conserver l’anonymat. Alors que les Américains avaient acheté 785,1 millions d’albums en 2000, les ventes n’ont atteint que 588,2 millions en 2006. Et si la vente en ligne ne cesse de progresser – 582 millions de singles ont été vendus en téléchargement payant l’année dernière, soit 65 % de plus qu’en 2005 –, tout comme les ventes de sonneries pour téléphones portables ont généré 600 millions de dollars, ces nouvelles sources de revenus ne compensent pas le manque à gagner. Depuis 2003, quelque 2 700 disquaires ont fermé aux Etats-Unis. L’année dernière, la chaîne de magasins spécialisés Tower Records, forte de 89 succursales et de 2,5 % du marché de la vente au détail, a mis la clé sous la porte. Près de 65 % des ventes de musique sont désormais réalisées dans des grandes surfaces du type Wal-Mart ou Best Buy, qui proposent moins de titres que les magasins spécialisés et font moins pour la promotion de nouveaux artistes. Il y a quelques années, beaucoup de responsables du secteur pensaient encore que les tubes pouvaient résoudre tous leurs problèmes. “Pour ces gars-là, un bon gros hit était le remède miracle, confirme un observateur du marché. Ils se rendaient bien compte que la situation n’était pas bonne et qu’elle empirait, mais je ne suis pas sûr qu’ils aient eu la capacité de trouver la solution. Aujourd’hui, rares sont ceux qui sont encore aux commandes des maisons de disques.” Les responsables actuels semblent enfin comprendre que leurs problèmes sont structurels. Internet représente manifestement le plus gros virage technologique que le monde de la musique ait connu depuis les années 1920 et le passage de la partition au phonographe comme maillon central. “Nous devons comprendre collectivement que les temps ont changé”, estime Lyor Cohen, PDG de Warner Music USA. En juin, son groupe a annoncé la conclusion d’un accord avec le site Lala.com en vertu duquel les internautes pourront écouter gratuitement en ligne l’essentiel de son catalogue – un service qui leur donnera envie, espère-t-on, de se diriger ensuite vers le téléchargement payant. C’est la dernière des initiatives récentes prise par les majors et encore inconcevable il y a quelques années. En mai, EMI a autorisé Apple et iTunes Music Store à vendre son catalogue sans la protection anticopie que les maisons de disques défendaient bec et ongles depuis des années. Lorsque YouTube s’est mis à diffuser des clips sans autorisation, les quatre majors (EMI, Sony BMG, Warner et Universal Music) ont toutes préféré négocier des contrats de licence plutôt qu’attaquer le site pour violation de copyright. Par ailleurs, les labels font désormais tout pour que leurs contrats avec les artistes leur assurent une partie des bénéfices issus des tournées, du merchandising, des partenariats avec des marques et autres sources de revenus en marge des enregistrements musicaux. Une attitude que critiquent certains artistes et managers. Qui a donc été le fossoyeur du bon vieux monde de la musique ? “Les maisons de disques elles-mêmes sont responsables de cette situation”, estime Simon Wright, PDG de Virgin Entertainment Group, qui gère la chaîne de magasins Virgin Megastores. Si certaines évolutions échappent aux labels (de l’essor d’Internet au succès des jeux vidéo et des DVD), ceux-ci sont nombreux à considérer les sept dernières années comme une succession d’occasions manquées.